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Semaine de l’industrie : la société Prism ouvrira ses portes lors de l’événement

L’entreprise Prism qui fabrique des masques 100% français ouvre ses portes au public mercredi 13 novembre pour la 13e édition de la Semaine de l’industrie. Un rendez-vous à la fois immersif et stratégique pour informer sur le monde de l’industrie mais aussi préparer des recrutements potentiels. Focus.

Prism, pour Protection contre le risque sanitaire et microbien, est une entreprise spécialisée depuis 2020 dans la fabrication de masques et d’une gamme d’appareils de bionettoyage et désinfection vapeur (D-VAP). Basée dans l’Hérault, l’entreprise à mission organise une matinée portes ouvertes le mercredi 13 novembre, de 9h à 12h dans le cadre de la Semaine de l’industrie.

L’opération qui se déploiera durant sept jours sur tout le territoire vise à promouvoir la filière industrielle et les métiers du secteur auprès d’une diversité de publics, notamment des jeunes. Ce rendez-vous incontournable pour les acteurs de la filière industrielle et de l’éducation vise également à redorer l’image de l’industrie et renforcer son attractivité par la tenue de multiples événements labellisés.

« Nos postes de travail sont tout à fait accessibles »

A Prism, la Semaine de l’industrie permettra « en priorité » à un public jeune de découvrir autour d’un petit-déjeuner, les spécificités de « l’industrie régionale en termes de prévention sanitaire et plus généralement celles de l’industrie française » avance Christian Curel, dirigeant de l’entreprise. Les visites seront organisées autour de plusieurs stands dont le premier sera consacré à l’industrie. Une immersion dans les différents ateliers de l’usine, sera également mise en place. « Nous présenterons par ailleurs tout ce que l’entreprise fait en termes de RSE », ajoute Christian Curel.

Une session découverte de la gamme d’appareils de bionettoyage développée par la société et dont le montage est réalisé à Saint-Etienne (Région Auvergne-Rhône-Alpes) a également été programmé. Les jeunes auront également la possibilité de rencontrer des salariés qui s’occupent de la production et la fabrication des masques. « Ce sera intéressant car les gens s’imaginent parfois des choses. Mais, je tiens à dire que nos postes de travail sont tout à fait accessibles, ils ne sont pas pénibles. Des personnes polyhandicapées les utilisent. La pénibilité, elle vient de la reproductivité », expose le dirigeant. Et, dans la société, en ce qui concerne la production des masques, « tout le monde y est déjà passé, moi y compris ».

« Chez Prism, ce qui compte, c’est la motivation et le savoir-être »

Pour le président du syndicat des fabricants de masques, également membre de la French Fab, la Semaine de l’industrie sera l’occasion de parler des métiers qui existent dans ce secteur qui peine à recruter. Pour l’année 2024, 260 000 projets de recrutement sont prévus dans la filière d’après des chiffres de France Travail, mais près de 60 % sont difficiles à réaliser.

« Certains industriels ont beaucoup de mal à trouver des frondeurs, des soudeurs etc., nous, nous ne travaillons pas avec des soudeurs, cette partie-là est automatisée, nous utilisons des ultrasons sur nos machines qui font les soudures », précise Christian Curel. Et d’ajouter que ce sont des « Bac + 5 qui montent les machines » utilisées pour la fabrication des appareils de bionettoyage. « Pour les plus grosses, avec 150 moteurs, cela prend six mois de montage. Là, c’est autre chose, nous demandons une autre technicité aux monteurs ».

Durant cette matinée découverte, la société qui travaille avec des alternants ainsi que des jeunes de la mission locale pour qui elle « prévoit de réserver quelques postes », en profitera pour prolonger les visites avec des jeunes qui aimeraient en savoir plus sur la production industrielle de masques et les métiers proposés. « Peu importe ce que les jeunes ont fait auparavant, ce qui compte, c’est la motivation et le savoir-être. On n’embauche pas sur des CV, on insiste sur la formation ». Une méthode qui ne s’applique pas pour tous les métiers. Notamment, ceux où il y a un fort « besoin de technicité ».

Pour celui qui n’a été « qu’entrepreneur » dans sa vie et a créé sa première boîte en étant étudiant, la Semaine de l’industrie est un rendez-vous important pour les entreprises. « Elles doivent s’ouvrir plus, faire du réseau » afin d’attirer les jeunes vers elles. Christian Curel insiste aussi sur l’aspect éducation et l’importance de mettre en valeur les filières techniques. Car, « il faut changer les mentalités ».

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