La cofondatrice de Green-Got sera présente sur la scène du Bang le 10 octobre lors de Big, le rassemblement business le plus important d’Europe, qui se tiendra à l’Accor Arena Paris. Aux côtés d’autres top-speakers, Maud Caillaux, abordera notamment les enjeux du progrès, thématique de l’événement ainsi que la philosophie de Green-Got. Créée en mai 2020, la néobanque ambitionne de financer la transition écologique et énergétique en favorisant des investissements verts.

Retrouvez la tribune de Maud Caillaux, présidente de Green-Got.

Chez Green-Got, nous voyons le progrès non pas comme une fin en soi, mais comme un chemin à choisir avec conscience. Tout mouvement en avant n’est pas forcément bénéfique. L’enfant qui apprend à marcher est ravi de faire ses premiers pas, mais si c’est pour se diriger droit vers le mur, il aurait été préférable de s’arrêter avant !

Comment élargir notre perception du progrès ?

De la même manière, progresser sans réfléchir aux conséquences, peut faire plus de mal que de bien. Avancer vers un avenir durable, c’est choisir la bonne direction, celle qui nous permettra de continuer à vivre sur cette planète et de continuer ainsi le progrès.

« Inventer, avancer, itérer en communauté »

Quand nous nous sommes redressés sur deux pattes et que nous avons créé une nouvelle espèce de primates, ce qui nous a définis, c’est notre capacité à progresser ensemble. Inventer, avancer, itérer en communauté, pour établir une société où chacun a une place et contribue à ce progrès collectif.

Le progrès est une caractéristique fondamentale de l’espèce humaine : toujours plus haut, plus loin, plus puissant. C’est dans notre nature de chercher à dépasser nos limites. Mais pour élargir notre perception du progrès, il y a deux éléments à considérer.

« Le progrès, c’est revenir à l’essentiel comme se reconnecter à la nature »

Le premier est de se poser la question de ce qu’est vraiment le progrès. Le progrès consiste aussi à revenir à l’essentiel : se reconnecter à la nature, se concentrer sur notre bien-être intérieur, et sur ce qui nous nourrit vraiment.

Le second point est l’importance de marquer un temps de pause. Nous devons réfléchir à la direction dans laquelle nous orientons notre énergie. Cela ne sert à rien d’inventer des robots pour faire nos lits si notre maison brûle. Utilisons plutôt notre intelligence pour nous concentrer sur les causes qui façonneront réellement notre avenir, et non celles qui flattent simplement notre ego.

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